pSX, émulateur PlayStation

pSX emulator est un nouveau venu dans la famille des émulateurs Playstation sous Linux. En fait le logiciel existait sous Windows mais ce n’est qu’à partir de la version 1.11 (février 2007) qu’une version Linux a vu le jour.



Présentation Présentation

L’objectif affiché de l’auteur est de créer un émulateur qui s’installe et fonctionne immédiatement.

L’intérêt de pSX est avant tout qu’il ne nécessite pas de plug-in ; il émule l’intégralité de la Playstation tant au niveau graphique que sonore. Vous n’aurez donc pas à trouver le meilleur plug-in ou faire de longs tests et réglages pour jouer. Si vous avez toutes les peines du monde à faire fonctionner ePSXe, essayez pSX !

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pSX : le menu principal
pSX supporte une dizaine de langues dont le français.

Au démarrage vous devrez indiquer (une fois pour toute) dans quel répertoire ce trouve le fichier du bios, ensuite tout est prêt ! Vous n’avez plus qu’à demander la lecture d’un CD ou d’une image et le jeu se lance. Tous les jeux ne sont pas supportés mais la plupart fonctionnent sans problème.

A l’usage, pSX semble nettement plus rapide qu’ePSXe. Les jeux ne subissent pas ou moins d’à-coups ou de ralentissements qu’avec les autres émulateurs. Une liste des jeux testés se trouve ici . Pour ma part je ne suis pas parvenu à faire tourner Vagrant Story qui est pourtant présenté comme testé et compatible.

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Options graphiques
Les réglages graphiques sont simples sous pSX... trop simples peut-être.

Son

Avec pSX j’ai enfin pu avoir un son qui ne boucle pas sur FIFA 99 et FIFA 2002.

Graphisme

La qualité graphique est bien moindre qu’avec un plug-in comme Pete’s Mesa GL ; certains jeux comme Crash Bandicoot ou Ace combat 3 en deviennent presque laids.

Manettes

Il semble que pSX gère les manettes avec vibration mais cela ne fonctionne pas avec mon pad Saïtek P2600 (le driver de ce pad sous Linux ne gère pas le retour de force). Quoi qu’il en soit la configuration du pad est un vrai bonheur par rapport aux autres émulateurs. Chaque bouton, y compris les petits sticks, se règle avec une interface claire. D’autres raccourcis clavier peuvent être ajoutés pour faire des captures d’écran, régler le son, le contraste, etc. Bref par rapport à ePSXe ou pcsx et leurs myriades d’options pSX donne dans la simplicité et la clarté.

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Option du pad
Le réglage du pas est très clair.

Installation Installation

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pSX emulator n’est pas un logiciel opensource (et pas libre non plus). Il faut télécharger l’archive de l’exécutable puis la décompresser : tar -xjvf pSX_linux_1_11.tar.bz2

Cela donne un répertoire pSX que vous pouvez placer où vous le désirez. Attention toutefois le programme enregistrera vos préférences dans le répertoire depuis lequel vous lancerez l’exécutable. Il vaut donc mieux lancer l’émulateur depuis un répertoire  /.pSX par exemple. Mieux encore vous pouvez écrire un script qui vous place dans le bon répertoire avant l’exécution. Bref l’installation se fait un peu « à la sauvage ».

Comme tout émulateur légal, pSX n’est pas fourni avec un bios de la Playstation (propriété de Sony). Il faudra donc vous en procurer un soit en branchant la ROM de votre Playstation sur un lecteur spécial (version bidouilleur) soit en téléchargeant un fichier image sur Internet. Cette dernière pratique est tolérée dans la mesure où vous êtes propriétaire d’une Playstation. Généralement l’image du bios s’appelle scph7502.bin.

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pSX en action... sexy !
La présentation de Vagrant Story sous pSX.

En bref En bref

- Développeur : pSX Author :)
- Genre : émulateur
- Langue : anglais, français, ... (une dizaine de langues en tout)
- Mode de jeu : solo
- Licence : non libre, non opensource
- Configuration :

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