Eh oui comme chaque année qui se termine, vous l’attendiez tous, voilà le résumé des temps forts et évènements autour du jeu vidéo sous GNU/Linux.
En général, chaque année, on commence sur une petite touche de gaieté en énumérant tous les "gros" jeux des "gros" éditeurs qui ont été portés sur notre plateforme, sauf que cette année, la liste est tellement courte, que ça en est désolant. Tout d’abord, nous avons eu Shadowgrounds Survivor, Jets’n’guns, Shadowgrounds et Sacred Gold, tous portés par LGP et enfin Quake Live d’IdSoftware et ... c’est tout !! À moins que ma mémoire défaillante n’ait oublié un autre gros portage, nous avons eu droit à seulement 5 nouveaux jeux...
Et pendant ce temps, d’autres portages qui devaient avoir lieu se font toujours attendre, bien sûr tout le monde pense à UT3, même si Rian Gordon a su nous faire patienter avec quelques copies d’écran de la version GNU/Linux, on se demande encore si le portage verra le jour en 2010... America’s Army 3, que l’on pensait également voir, ne verra finalement pas le jour sur notre plateforme. D’autres ont annoncé l’arrêt du support d’une version native de leur jeu, je parle ici d’Eve Online. Dommage pour ce titre de qualité, mais vous devrez utiliser Wine pour continuer à en profiter.
Heureusement qu’il n’y a pas que les "gros" éditeurs avec leurs "gros" budgets pour nous faire de bons jeux, les petits éditeurs et studios indépendants ont su nous gâter. Cette année nous avons eu droit à World of Goo en tout début d’année, Machinarium, un jeu aux graphismes intéressants, Hive Rise, QuantZ, Altitude, ...
Bref de quoi nous occuper, même si les plus pgm d’entre nous restent un peu sur leur faim, l’année 2010 pourrait également être une bonne année pour ces titres de moindre envergure. On nous annonce déjà l’arrivée prochaine de titres tels que : Heroes of Newerth, Leelh, Overgrowth, Unknown et peut-être le jeu tant attendu d’Unigine Corp. basé sur leur moteur graphique, mais rien n’est moins sûr quant au portage, seul l’avenir nous le dira...
Heureusement pour nous, nous avons toujours de bons jeux dans le domaine du libre, certains biens connus comme Spring, Hedgewars, Wormux et Unknown Horizons qui ne cessent de s’améliorer, puis des petits nouveaux, par exemple 0Ad, qui a été complètement libéré par ses auteurs courant juillet, espérons que la communauté du libre saura profiter de ce cadeau et nous offrira bientôt un jeu d’une grande qualité. Nous attendons également avec impatience les nouvelles versions de Tremulous ou Smokin’ Guns, qui ne devraient plus tarder.
En conclusion, une fois encore, même si la situation n’est pas complètement catastrophique, il n’y a pas de quoi fanfaronner sur la banquise. Il semble que les éditeurs de jeux nous ont définitivement délaissé, et que notre seule alternative soient les éditeurs indépendants. C’est pourquoi il faut également leur montrer notre soutien, en achetant leurs titres et en boycottant les jeux non natifs, et espérer voir de nouveaux titres portés, même si ceux-ci ne sont pas les jeux auxquels vous aimeriez jouer.
En attendant, toute l’équipe de Jeuxlinux.fr se joint à moi pour vous souhaiter à toutes et tous, nos meilleurs vÅ“ux et une très bonne année 2010.
Article intéressant, à lier avec celui, plus récent, sur OpenGL et DirectX. Pour moi, utilisateur Mac et GNU/Linux depuis un bout de temps, la question du jeu se pose assez rarement... Les seuls jeux dont je n’ai jamais réussi à me passer sont les GTA de Rockstar. Et aucun ne marchent sans Windows (ou très mal). Heureusement qu’il y a les consoles.
Si la situation n’est guère reluisante du côté Mac, il faut reconnaître que pour le monde GNU/Linux, l’idée d’une niche commerciale pour le jeu vidéo est assez difficile à imaginer. D’une part parce que, il faut bien l’avouer, les partisans du logiciel libre (et gratuit, quoi qu’on en dise) ont légitimement du mal à acheter une application propriétaire (ce que sont les jeux). D’autre part parce que, peu nombreux, ils n’intéressent pas du tout des producteurs qui, en investissant dans des coûts de développement élevés, ne peuvent pas se permettre de ne rencontrer qu’une large indifférence et un peu de copie « illégale ».
Mais cette situation n’indique-t-elle pas tout simplement que le modèle du jeu vidéo produit et vendu (sous forme de logiciel payant à code fermé) n’est pas adapté à l’environnement largement libre, gratuit et à code ouvert proposé par les distributions GNU/Linux ?
Quand on y regarde de près, les jeux natifs qui rencontrent du succès (Glest, Taspring, UrbanTerror, Smoking Guns et consorts, Wesnoth...) sur notre plateforme sont essentiellement des jeux libres (au moins partiellement), souvent open source. Ces qualités en font, plus que de simples jeux, des outils potentiels pour la création d’autres mods ou jeux. Ils réunissent autour d’eux des communautés de joueurs, qui sont fréquemment aussi des moddeurs ou forkers. Il y a très peu d’éléments commercial là-dedans, finalement : la communauté crée se dont elle a besoin (pas toujours de la bonne manière ni dans les temps, mais globalement ça avance essentiellement comme ça).
Les messages qui appellent à la constitution de fonds de production ont sans doute raison (pourquoi pas), mais plus que produire de simple jeux, je pense qu’il faut garder à l’esprit quel est le modèle économique (au sens large) du logiciel libre dans le monde GNU/Linux : il faut surtout des outils. Des moteurs graphiques et physiques, des animations et des meshes, des textures, des modèles, des sons et des musiques, des formats solides.. Le tout entièrement exploitable via les licences libres et les formats ouverts. Des projets comme Syntensity, Platinum Arts Sandbox, etc, sont intéressants à ce titre, bien que limités.
Quand on y regarde de près, tout est là ou presque (il y a une sacré masse de ces outils, bien que pas toujours entièrement libres malheureusement). Il y a beaucoup de bonnes volontés et, reconnaissons-le, pas mal de gens doués aussi. L’enjeu serait donc de savoir les réunir intelligemment, dans le cadre de projets à long terme (pas toujours évident non plus, qu’on choisisse le bazar ou la cathédrale), et de les adapter à la structure communautaire (pas de gros MMO par exemple, qui supposent de gros serveurs à un endroit donné, mais des structures fondées sur de petits serveurs locaux, au besoin reliés entre eux à un autre niveau - ou encore les échanges P2P...).
Une piste de réflexion pour éviter le catastrophisme ?
N’oubliez pas Aquaria !
Vous en parliez pourtant ici : http://www.jeuxlinux.fr/f1019-Aquaria_Open_beta.html
Et aussi, bonne année !
En indépendant, y’a aussi les prochains jeux Charliesgames (shmups, comme Scoregasm), Eschalon book 2 (RPG), et puis j’espère que DeathSpank (RPG / aventure) sortira sous Tux (ça semble envisagé). Peut-être que Rainslick episode 3 va refaire surface (ça semble pas impossible).
On aura probablement dans l’année aussi le prochain jeu de Frictional Games, Amnesia, qui s’annonce bien sympathique. (FPS / horreur).
L’article ne mentionne pas également l’abandon des (rares) projets Linux chez RuneSoft. Ankh 3 ne sera ainsi jamais porté.
Dommage, car beaucoup s’étaient battus (notamment pour Jack Keane) mais le peu d’acheteurs a fait que RuneSoft délaisse Linux.
En même temps quand tu vois le prix, ça refroidit un peu.
Je ne dis pas qu’un jeu porté un peu tardivement lui enlève de sa qualité, mais payer 30 ou 40 euros alors que l’on trouve la version Windows à moins de 5 euros depuis longtemps, ça passe difficilement.
Surtout que Jack Keane a l’air bien sympa. J’attends qu’ils fassent une promo.
Ouais y’a le prix, mais surtout, le support et la qualité du portage. Ils ne répondent plus aux mails, et ne feront probablement jamais de mise à jour pour corriger les problèmes graphiques (effets manquants, éclairages/couleurs incorrectes). C’est dommage :-(
Ce ne sont pas les seuls à le faire. J’ai contacté l’éditeur de Doom 3 suite à un problème. Et bien qu’il m’ait répondu ( gentiment ) le message indiquait clairement qu’aucun support technique n’était apporté sur la version Linux.
C’est tout de même dommage qu’ils délaissent autant ce système. N’ayant plus Windows et n’utilisant pas Wine, cela réduit grandement les possibilités.
Enfin espérons que l’on ait un Doom 4 natif et les éditeurs de Penumbra semblent préparer un titre plutôt prometteur.
pff autemps pisser dans un violon lol.
Il faudrait plutot monter une entreprise qui fait des les jeux pour linux only. et igniorer le reste sa limite le marcher mai quelque part c’est plus natif mai conçus directement pour.
sa me parait plus inteligent...
il faudrai constituer des fond pour produire un jeux, ensuite le dévlopper.
Z’alez me dire que c est mettre la charrue avant les b.... ben si on veux que sa avant il faut mettre du frics... il faut voir combien de gens serai près a mettre et combien.
boycotter .... n’importe nawak.. on achete rarment des jeux donc on pèse rien dans la balance.
Il faut boycotter les jeux non-natifs, mais pas tous les jeux ! L’argent que tu ne mets pas dans des jeux pour Windows, tu peux le mettre dans des jeux pour Gnu/Linux (jeux commerciaux, ou projets amateurs et/ou libres).
Si on était 1500 en France à faire de même, ça ne changerait rien pour les gros éditeurs c’est sûr, mais ça changerait beaucoup pour les éditeurs indépendants qui se risquent à porter sur notre plateforme.
Désolé mais moi, je met pas de sous dans des jeux qui ne tourne que sous Linux... Quand j’achète un jeu sur PC, j’aimerais bien qu’il marche autant sur les 2 plateforme...
Et où as tu vu que je disais de n’acheter que des jeux tournant sur Linux ? D’ailleur si tu trouves un jeu commercial uniquement pour Linux, je te l’offre !!!
Ce que je dit, c’est que c’est pas en achetant des jeux pour Windows et en gardant un dual-boot (ou utiliser wine c’est pareil), que les éditeurs seront encouragé à porter leurs jeux. De toutes façon pour les gros éditeurs, rien ne peut les faire changer d’avis, y compris un boycott, on est pas assez nombreux, mais pour des petits éditeurs indépendant, ça pourrait les motiver de porter...
Carrément partant pour développer un moteur 3D full powaa native RT LiGnux qui rox avec une carte graphique open-source. Avec des plus comme la gestion de périphériques tel le HMD ou Data Glove pour une immersion totale. L’idée mais les moyens aussi, ne sont pas de produire en masse ce type de materiel, mais de créer des éspaces vitrines des technologies et des travaux de la commuanuté. Des éspaces de diffusion, de création et d’apprentissage. Je fais le chèque à quel nom ?