L’introduction des DRM dans les jeux LGP a suscité plus de débats que n’importe quelle autre chose que l’éditeur ait fait. La société tente de clarifier certains points à ce sujet afin de dissiper les malentendus et révéler les points positifs du système.
Voici les informations que Linux Games Publishing transmet :
Il n’est pas nécessaire d’avoir un accès internet, de disque présent dans le lecteur ni de rentrer votre clé ou votre mot de passe à chaque lancement. Il faut cependant rentrer votre mot de passe et votre adresse e-mail lors de l’installation. Le système de DRM utilise une politique spéciale dite « Innocent jusqu’à preuve du contraire ». Cela signifie que l’on peut jouer au jeu à moins que le système ne détecte une raison de le bloquer. C’est le contraire des autres systèmes de DRM qui vous bloquaient jusqu’à ce que vous prouviez que vous aviez bien acheté le jeu. Malheureusement, aucun système n’est infaillible, il y a une très faible chance pour qu’un utilisateur légitime se voit bloqué. Il faudrait pour cela que l’utilisateur perde sa clé et n’ai pas rentré d’adresse e-mail lors de l’installation. Un simple oubli du mot de passe ne suffit pas à perdre ses accès sauf si vous n’avez pas d’adresse de courriel.
Linux Games Publishing se rend bien compte que les gens n’aiment pas vraiment les DRM, mais ils disent les appliquer à leurs jeux pour préserver leur entreprise. En effet, ils se sont rendu compte que la majorité de gens pirataient leurs jeux au lieu de les acheter. D’après eux, il faut garder à l’esprit que ce système de DRM fonctionne aussi en faveur du joueur puisque cela permet de faire exercer vos droits à l’aide de la licence LGP. Lorsque vous achetez un jeu dans le commerce, vous achetez aussi une licence pour installer et utiliser le logiciel, la boîte et le disque faisant juste partie du système de livraison. Si vous perdez votre jeu, il faut vous accrocher pour obtenir une copie gratuite de remplacement. Chez LGP les gens sont convaincus que vous avez le droit d’utiliser votre jeu aussi longtemps que la licence est valide. C’est pourquoi cette nouvelle page est apparue, elle permettra aux gens d’obtenir une nouvelle version téléchargeable d’un jeu qu’ils ont acheté. Si vous ne jouez plus au jeu, la licence n’est pas perdue puisque ce système vous permet de la transférer à quelqu’un d’autre (ami, famille, etc).
L’entreprise pense sérieusement que le système lui apporte plus de sécurité afin de continuer son activité. LGP avait essayé pendant des années de se protéger des copies pirates en le demandant gentiment, cela n’a pas fonctionné et donc nous nous retrouvons avec ces DRM.
Je n’y crois pas un instant à cette histoire de piratage. Lorsque l’on m’a annoncé que Savage2 allait être compatible Gnu/Linux, j’ai eu plaisir à acheter le jeu, tel un acte militant, tel précédement cité. J’ai même fais plus, au lieu de me contenter du simple téléchargement, j’ai commandé le package cd. Quelques temps après, le jeu est devenu totalement gratuit, peut-être grâce à moi/nous. LGP se sera sans moi.
J’ai du mal à croire qu’il y a des imbéciles qui « piratent » le PEU de jeux PORTES que nous avons sous Linux. Vraiment des crevards.
Surtout que Linux Game Publishing, c’est loin d’être l’une de ces grosses boites qui crient « Au piratage ! » alors qu’elle s’en met plein les fouilles quand même.
Dommage que dans ce monde, personne n’ait de respect envers le bonnes « personnes ».
Je me pose toujours la question de savoir si les personnes qui copient des jeux tux les auraient achetés. L’achat d’un jeu Tux est souvent un acte un peu militant (car souvent, les gens ont soit un dual boot, soit une installation de wine, ou d’autres machines...), et de plus, les gens qui copient les jeux ont tendance à en amasser un grand nombre pour ne pratiquement pas y jouer.
Personnellement, mes achats de jeux Tux n’ont pas toujours été concluants (qualité du portage, probablement due aux contraintes supplémentaires de la plateforme) :) Pas de pb avec World of Goo ou les titres distribués par Playgreenhouse :)