LinuxConsole est une distribution qui a pour but de transformer votre PC en console de jeux tournant sur Linux (les plus perspicaces devraient avoir compris l’origine du nom maintenant). Après des années de silence, la verson 2.0 vient de sortir. Vous voulez en savoir plus ? Alors lisez la suite par Yann LeDoaré de LinuxConsole :
Sommaire
- * Pourquoi une si longue attente ?
- * LinuxConsole 2.0 : ce qui a changé
- * Les jeux
- * Liste des jeux de cette première ISO
- * Fonctionnalités à réaliser
- * Remerciements
Trois ans après la dernière version de LinuxConsole 1.0 la version 2.0 est donc prête !
Pourquoi une si longue attente ?
Un petit historique de LinuxConsole pour commencer (attention, ça remonte loin !)
Les plus jeunes l’ignorent sans doute : à la fin des années 1990 (!) il était possible de jouer sous Linux, avec des jeux commerciaux récents grâce à Loki Games.
J’ai eu l’occasion d’acheter Myth2 et ça fonctionnait vraiment bien
Le développement de linuxConsole a commencé début 2001, l’idée étant de faire un CD bootable, inspiré par DemoLinux, mais avec une accélération 3D pour les jeux compatibles OpenGL
LinuxConsole 0.3 sortait en 2003. Cette version reçut un prix dans la catégorie « Grand public » des trophées du libre 2003 (je n’ai pas trouvé de dépêche linuxfr.org là dessus)
La version 1.0 est sortie en 2007 et n’était plus seulement orientée « jeux » mais généraliste (on y trouvait gimp, blender, openoffice, cups, gnome, kde, …)
Cette version 1.0 a connu plusieurs sous-version, et le bureau lxde a progessivement remplaçé icewm
Le problème de la version 1.0, c’est que le processus de compilation était trop primitif pour pouvoir facilement faire des mises à jour, c’est comme cela qu’est né le projet dibab, dont l’utilité primitive était de compiler une distribution entière, from scratch.
LinuxConsole 2.0 : ce qui a changé
* Le développement a repris à zéro * Les pilotes propriétaires ne sont plus supportés * Multiple-architectures (x86, x86_64, arm) * Respect du principe KISS : « ligne directrice de conception qui préconise de rechercher la simplicité dans la conception et que toute complexité non nécessaire devrait être évitée » * Volonté d’ouverture : toutes les personnes désirant participer à ce projet sont les bienvenues
En effet, avec LinuxConsole 1.0, je prenais trop de temps pour développer des choses pas forcément indispensables.
Du coup, le mode d’utilisation a été aussi simplifié :
* LiveCD * LiveUSB * Installation à côté de windows (j’ai patché Wubi pour cela)
Dans cette version, il n’y a donc pas :
* la persistance des données (quand même possible, mais pas officiellement supportée) * l’installation sur un disque vierge * la possibilité d’installer de nouveau jeux
Les jeux
Je me suis associé à l’association Lanpowerpour sélectionner une suite de jeux qui tient sur une CD (700Mo)
Le point de vue de Patrice de l’association LanPower :
L’association fait la promotion des jeux libres depuis 2006 et produit des CD de jeux libres depuis 2007. Ceux-ci sont en version Windows, et cela faisait un moment que l’on réfléchissait à en faire une déclinaison sous Linux sans toutefois faire la même chose que ce que l’on peut déjà trouver. Mais sur quelle distribution se baser ? Il fallait une petite distribution de base. Plusieurs candidates étaient envisagées : Slitaz, ToutouLinux et LinuxConsole. Ces réflexions étaient en suspens lorsqu’en septembre 2013 Yann LeDoaré de LinuxConsole a contacté l’association pour nous proposer une coopération. Nous avons bien volontiers accepté et le travail commença.
Pourquoi avoir choisi LinuxConsole ? En premier lieu, parce qu’elle est rapide à démarrer(il y a longtemps qu’on l’avait repéré) et les premiers tests ont montré que l’accélération graphique est très bien supportée (avec des pilotes libres pourtant). De surcroît, on peut la personnaliser, personnaliser les dépannages (modes Benchmark et Fixme). Nous avons donc commencé à compiler nos premières distributions grâce à Yann LeDoaré (sans avoir la connaissance ni la compétence pour cela).
Liste des jeux de cette première ISO
__ - 2H4U : mélange de Tetris et Arkanoid
- Cultivation : un jeu de la vie par Jason Rohrer
- Danger Deep : guerre sous-marine pendant la seconde guerre mondiale
- FooBillard : un jeu de billard 3D
- Do’SsiZo’la : le jeu de plateau Izzola
- Freecraft : un clone de Warcraft 1 (ne pas confondre avec Minecraft) qui a donné BOSWar et le moteur Stratagus
- Frozen Bubble : une reprise de Puzzle Bobble ou Bust-a-Move
- Neverball : déplacez la balle en inclinant le plateau
- ExtremTuxRacer : Tux s’amuse
- OpenTTD : une reprise de Transport Tycoon Deluxe avec des media libres.
- BzFlag : du FPS 3D avec des tanks
- Teeworlds : du FPS rapide et fun en 2D
- Xmoto : jeu d’adresse avec une moto assez instable
- TuxPaint dessin pour les petits
- SupertuxKart : jeu de Kart avec les mascottes du libre
Tous les jeux sont libres sauf Danger Deep qui l’est partiellement : media sous licence cc-nc-nd.
Fonctionnalités à réaliser
- * Persistance des données.
- * Gestionnaire de paquets
- * Variante ’xbmc’ à la place de lxde
- * Version pour le ’Raspberry pi’
Si vous avez d’autres suggestions, vous pouvez me contacter via le formulaire de contact où sur twitter
Une liste de diffusion (en français) est mise en place, vous pouvez aussi me demander de vous y inscrire
Remerciements - * Patches de debian, arch et gentoo
- * Documentation Linux From Scratch
- * Phillip Lougher pour Squashfs
- * Junjiro Okajima pour aufs
- * Geza Kovacs pour unetbootin
- * Agostino Russo et Ubuntu pour Wubi
Vous aussi vous vous rappelez de ce générique qui vous agressait les esgourdes en scandant : "Mon petit poney !". Et bien les petits poneys sont de retour, cette fois sans musique pour le bien de tous, n’est-ce pas ? Et puis allez, tiens, je suis sûr que cette satané musique vous manque hein !
Après je ne sais quelle mutation, les poneys sont passés au Tron-like. Dans Pink Poney, vous devez donc tracer votre chemin dans un nuage de cÅ“urs en essayant de couper la route à votre adversaire. Le jeu est simple mais amusant et vous offre un peu plus de liberté au niveau de vos déplacements que dans Armagetron par exemple. Pink Poney est open source et utilise le moteur 3D Ogre, il vous demandera donc OpenGL 2.0 au minimum.
Une mise à jour mineure concernant les problèmes qui survenaient avec les possesseurs de cartes Nvidia.
Si comme nous, vous vous demandiez pourquoi Tile Racer ne semblait plus être mis à jour, voici une bonne et une mauvaise nouvelle :
La mauvaise nouvelle c’est que si vous pensiez que l’équipe avait fini par baisser les bras quelques temps, c’est que vous avez raison ...
La bonne, c’est qu’ils ont trouvé des remplaçants pour effectuer le boulot à leur place, en effet les développeurs se sont consacrés à la génétique et ont crée une race de super singe capable de coder.
C’est merveilleux n’est-ce pas ? Une autre chose merveilleuse c’est la version 0.8 qui arrive à grand pas et qui introduit le mode multijoueur en écran partagé ! voici une capture d’écran. Sinon une petite note de dernière minute, Tile Racer a dépassé les 50 000 téléchargements !
Tile Racer est un jeu de course/cascade en 3D. Le jeu a été lancé par deux étudiants à l’Université des sciences appliquées de Hagenberg en Autriche, et est actuellement développé et maintenu par eux après l’obtention du diplôme.
Nouveautés :
- Menu pour configurer les touches
- Editeur de circuit refait
- Boite de vitesses : Ajout de l’embrayage
- Fichier de log : Ajout de plus d’information de débogage
- Amélioration des graphismes
Une nouvelle version du célèbre jeu de moto acrobatique vient d’arriver sur la toile. Que nous apporte cette toute nouvelle version 0.4.0 ? Eh bien pas tellement de choses transcendantes, mais il y a du contenu quand même.
Nouveautés :
- Beaucoup de code réécrit/nettoyé,
- Multi-thread (surtout au niveau des connexions, cela nécessite que g++ utilise le modèle de thread POSIX),
- Mise à jour de la traduction chinoise,
- Patch extrait de Tux Racer pour gérer le chargement des textures de taille maximale,
- Le filtre pour la liste est applicable à toutes les colonnes,
- Multiples écran pour le mode multi-joueur, chacun ayant son propre écran,
- Un raccourci Ctrl+B pour ajouter/enlever à/de la liste des niveaux blacklistés,
- Un raccourci Ctrl+M pour passer en mode miroir,
- Utilisation des ressources réduite lors d’une iconification ou lors de la perte du focus,
- Appui sur la touche Tab pour un zoom automatique,
- Replays améliorés,
- De nouvelles options pour la ligne de commande,
- Nouveau pack « length » par Mig.
Extreme Tux Racer, le nouveau fork libre de Tux Racer, jeu désormais culte dans le monde du libre, a publié sa première mise à jour, numérotée 0.4. Cette nouvelle version apporte un bon petit nombre de nouveautés.
Au programme :
- Un grosse poignée de nouvelles courses en plus
- Les drapeaux, les arbres et les flocons du menu ont été redessinés
- Certaines textures et les montagnes du décor se sont vu améliorées
- Plusieurs éléments de l’interface sont refaits
- Les traductions sont plus nombreuses et de meilleure qualité
- Les musiques sont un peu remaniées
Des paquets (pour Ubuntu et OpenSUSE) sont dès maintenant en place sur le site officiel. Si vous avez des remarques et des suggestions, vous êtes bienvenu(e) sur le forum du projet !
Source : Linuxfr.org
Tile Racer est un jeu de course automobile acrobatique gratuit (mais non libre). Il a la particularité d’utiliser la technologie Ageia PhysX pour gérer la partie physique du jeu, mais la carte n’est pas obligatoire, il utilise uniquement les librairies Ageia en mode logiciel.
Pour le moment, il n’est possible que de terminer les courses le plus rapidement possible, mais le mode multijoueurs avec IA et/ou écran divisé pour jouer à plusieurs sur la même machine est en cours de développement.
Vous connaissez sans doutes Tux Racer, un jeu libre de course monojoueur, dans lequel le joueur pilote Tux, la fameuse mascotte de Linux, afin de récolter des poissons dans des pistes pentues en montagne (Dit comme cela, ça parait bête, mais c’est sympa à jouer).
Peut-être connaissez-vous aussi Planet Penguin Racer, reprise de Tux Racer, avec une nouvelle équipe de développement, plein d’améliorations. Comme Tux Racer, mais en mieux !
Et bien figurez-vous que PP Racer a lui aussi eut le privilège de servir de base pour un nouveau jeu libre : Extreme Tux Racer. Comme son aîné, mais encore une fois en mieux (Par contre, l’équipe de développement est la même).
En calculant bien, nous en sommes à la troisième génération du jeu. Je pense qu’on peut dire qu’il arrive à maturité. Pour le moment, c’est encore en développement, mais vous pouvez toujours essayer la version 0.5 bêta depuis le dépot CVS.
